Visite guidée

Villers le Sec, comme son nom l’indique, ne possède pas de ruisseau mais cela ne veut pas dire que le village manque d’eau.

Situé sur le plateau à 310 mètres d’altitude entre la vallée de l’Ornain et la vallée de la Saulx, la commune possède une grande mare, alimentée par des résurgences et le recueil du pluvial des rues contiguës.

Probablement façonnée par l’homme, cette mare était utilisée autrefois comme abreuvoir pour le bétail. Une seconde mare située sur les Roises servait de lavoir. De plus, la commune possède de nombreux puits, 11 communaux et 17 privés.

Dans les années 1975, un groupe de femmes a décidé de fleurir la place du village, puis les usoirs et l’entrée du village sur la route départementale. Le village obtient ainsi plusieurs prix départementaux et régionaux des villages fleuris et en 1998, une quatrième fleur lui est attribuée.

Avant 1850, il existe une église du XIIe et XIIIe siècle.

En 1822, grâce aux affouages de 1823, la cloche de l’église est refondue par Royer, fondeur à Bar le Duc.

En 1823, une deuxième cloche identique à la première est fondue par Sébastien Royer. Elle pèse environ 250 kilos.

En 1832, Pierre Thouvenot, maçon, et Charles Regnier, menuisier, tous deux du village, réparent le presbytère.

En 1833, des travaux de réparation de l’église et la construction d’une écurie au presbytère sont effectués par Pierre Thouvenot.

En 1851, l’église étant trop petite,vétuste et dangereuse, il est décidé la construction d’une nouvelle église, avec les matériaux récupérés des ruines de la précédente et financée par une souscription des habitants du village, un don du conseil de fabrique et un fond de secours accordé par le ministre du culte. Elle est dédiée à sainte Libaire, originaire de Naix, martyrisée à Grand dans les Vosges au IVe siècle

Elle est de style ogival du XIIIé siècle. De l’ancienne église, ont été conservés les fonds baptismaux, les bas-reliefs du maître autel, une verrière du choeur et un tableau représentant la vie de sainte Libaire.

Les orgues étaient dans l’ancienne église et proviennent probablement des ateliers Jacquet de Bar le Duc (1835-1840).

Les vitraux de la nef sont réalisés en 1899 par Étienne et Mouilleron de Bar le Duc sauf les deuxièmes de chaque côté en partant du fond. Les deux autres vitraux en partant du fond à gauche ont été créés en 1930-31, sur le même modèle. Les deux vitraux du choeur datent de 1935-36. Tous les vitraux ont été financés par des donateurs privés.